par Infos Brutes
Cette mascarade géopolitique n’a rien à voir avec un souci autour du programme nucléaire civil de l’Iran. Le véritable objectif est limpide : préserver la domination stratégique et technologique d’Israël au Moyen-Orient, en empêchant l’émergence de toute puissance concurrente.
Or, malgré des sanctions économiques sévères imposées depuis 1979, l’Iran a su développer un écosystème scientifique dynamique, autonome et résilient. Ce pays, souvent caricaturé, s’affirme aujourd’hui comme l’une des plus importantes puissances scientifiques d’Asie occidentale.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon le classement de Shanghai 2024, plusieurs universités iraniennes figurent parmi les 100 meilleures au monde dans des domaines clés :
15ème mondiale en ingénierie textile pour l’université Amir Kabir, devant des institutions américaines et françaises,
37ème mondiale en sciences des ressources hydriques pour l’Université de Téhéran,
51ème à 75ème positions mondiales en génie civil, mécanique, ingénierie minière, technologies alimentaires et sciences biomédicales.
L’Iran se distingue également dans plusieurs disciplines à fort enjeu technologique :
2ème en Asie occidentale et 69ème mondiale en sciences physiques,
1er régional et 13ème mondial en recherche agricole,
5ème au monde en nanotechnologies,
Leader régional dans les sciences du jeu vidéo.
Son héritage scientifique ancien, notamment dans la gestion de l’eau avec les qanats perses salués par l’UNESCO, se prolonge aujourd’hui à travers des institutions de pointe comme l’Université des sciences médicales de Téhéran (TUMS), classée n°1 en Iran et 285ème au monde.
Par ailleurs, l’Iran poursuit ses avancées dans des secteurs stratégiques comme l’aérospatiale, les biotechnologies, l’intelligence artificielle et le nucléaire civil, malgré l’embargo technologique. Cette progression, réalisée sans l’appui des grandes puissances ni accès aux circuits financiers internationaux, démontre une capacité d’innovation endogène rare.
Ce que certains qualifient de «menace», c’est peut-être tout simplement le réveil scientifique d’une nation que l’on tente de contenir depuis plus de quatre décennies, en vain. L’Iran, aujourd’hui, ne demande plus la permission d’exister scientifiquement – il l’impose par les faits.